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Vous avez dit SANDA ?

 

Le Sanda ou Sanshou est un art martial d'origine chinoise créé au XXe siècle, très complet et alliant la boxe pieds-poings et la saisie projection.

En outre, le Sanda est représenté comme un sport de combat car il suit les règles de compétitions strictes respectant l’esprit sportif. Afin de mieux comprendre la voie du Sanda, chaque pratiquant doit connaître l’ histoire du Sanshou, comment et pourquoi il a été créé et à fait place au Sanda.

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​Le Sanshou se conforme à un format de kick boxing introduisant le début de certaines règles et de protections. Si vous êtes assailli de coups, la plupart des styles martiaux peuvent faire face à ces situations aisément surtout lorsque vous êtes en position debout. En effet, être à terre pour un temps indéterminé vous rend complètement vulnérable dans une situation réelle de combat et les risques sont exponentiellement multipliés, même s’il existe des styles de combat exclusivement au sol. C’est pour ces raisons que le Sanshou se focalise essentiellement sur le combat debout ou sur pied.

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Les Origines

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Durant la guerre russo-japonaise (1904 - 1905), les forces militaires russes subirent de lourdes pertes face à l'armée nippone. Les russes se concentrèrent alors sur des méthodes de combats rapprochés plus spécifiques (close quarters combat ou CQC). Les mouvements techniques furent plus tard codifiés. Ce projet fut officiel lors de l'accession au pouvoir des bolcheviques en 1917 et donna naissance au Sambo. Ce style utilisait la défense contre les armes blanches et certaines armes à feu.

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En 1924, le Guomindang (parti nationaliste chinois) créa l'Académie militaire de Huangpu dans la province de Guangdong dans le but d'entraîner des élites et par la même occasion de créer les forces militaires modernes. Ayant passé une alliance stratégique avec l'Union soviétique en 1923, l'Académie utilisa leurs méthodes disciplinaires, d'endoctrinement politique et d'entraînement militaire.

Sun Yat-sen, leader du Guomindang disait "comme nous désirions apprendre leurs méthodes, j’ai demandé à M. Mikhail Borodine d'être le directeur d'entraînement de notre parti." Ainsi, il y eut une arrivée massive de cadres russes qui assistèrent aux entraînements militaires en 1924. Sous leur tutelle, les Chinois finirent par créer des méthodes similaires (close combat) et il semblerait, qu'à cause de leur manque de technologie, ils mirent en oeuvre un programme de formation beaucoup plus important que celui des Soviétiques. Grâce aux bases des arts martiaux chinois existants, les instructeurs militaires Huangpu créèrent ainsi le Sanshou.

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Les Chinois codifièrent ce style sous la forme de quatre groupes basiques :

*da (frapper) : poing, paume, coude, doigts, tête
*tui (shooter) : kick, balayage, genou
*shuai (projeter) : lutte, projection, chute

*na (saisir) : saisies, clés, soumission

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Ils nommèrent le Sanshou professionnel le SANDA, terme signifiant "combat libre et complet" ou "full contact fighting".

L'adaptation sportive essentielle à l'entrainement

 

La faculté à utiliser des techniques de combat dans une situation réelle dépend de nombreux facteurs. Premièrement, la clé du succès réside dans un choix offensif ou défensif, d’où l’importance d’offrir un bon programme d’entraînement sous la tutelle d’un coach et de ses compétences. La qualité essentielle d’un combattant n’est pas seulement d’utiliser à bon escient ses connaissances techniques mais surtout son aptitude à gérer l’espace et son sens du combat, sans oublier les ouvertures, réagir au bon timing et adapter sa stratégie personnelle. Ceci est beaucoup plus valable face à un adversaire qui utilise une toute autre stratégie que la vôtre.

 

S’engager dans une lutte requiert des conditions mentales et physiques importantes. De surcroît, les facultés comme la force, l’endurance, la flexibilité et la détermination mèneront un combattant à se perfectionner davantage.

Mais ne sera-t-il pas déstabilisé sous l’emprise du stress, de la montée d’adrénaline ou bien pétrifié sur place par l’oubli d’une technique ? C’est déjà arrivé maintes fois dans la vie d’un pratiquant...

 

Un boxeur a tellement pris de punchs qu’il n’appréhende plus de futures attaques. Un lutteur ou un judoka ont aussi connu de telles chutes (lourdes) qu’ils s’accoutument très vite à la projection. La combinaison de ces styles de combat prépare ainsi un pratiquant à des échanges tactiques d’ attaque-défense innombrables. Ses performances se trouvent démultipliées dans des conditions très stressantes réelles ou de compétition. Un pratiquant bénéficie d’une expérience incontestable de ce qu’est l’esprit sportif tant dans le combat ou la self-défense. Par conséquent, les sports de combats développent des attributs "guerriers" dont des attitudes mentales impitoyables.

Le Sanda, aujourd'hui

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L'essor du Sanda n'a pris toute son ampleur que depuis 2003, il y a eu énormément de rencontres professionnelles. Aujourd’hui, des rencontres au sommet ont lieu comme le Sanda King organisé par les Chinois. De surcroît, des rencontres inter styles se sont déjà déroulées avec succès et les médias en font des événements exceptionnels ; il y a aussi le K-1 promu par le Japan Shootboxing Association (JSA) ou bien des rencontres Chine-Thaïlande faisant intervenir des professionnels du Sanda et du Muay Thaï.

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